Risque actions
Les risques associés aux investissements en actions (et instruments similaires) incluent les importantes fluctuations de cours, les informations négatives concernant les émetteurs ou les marchés, et le caractère subordonné des actions d’une entreprise par rapport aux obligations émises par cette même entreprise. Les investisseurs potentiels doivent également tenir compte du risque lié aux variations de taux d’intérêt, à la possible imposition d’un contrôle des changes et à d’autres restrictions.
Risque de volatilité du marché
La volatilité du marché traduit le degré d’instabilité et les prévisions d’instabilité des titres ou d’autres actifs éligibles dans lesquels un Compartiment investit, les performances des Parts, ou les techniques utilisées pour associer les produits nets de toute émission de Parts aux actifs sous-jacents d’instruments dérivés de gré à gré, le cas échéant. Le niveau de volatilité du marché n’est pas une simple mesure de la volatilité réelle, il est largement déterminé par les prix des instruments qui offrent aux investisseurs une protection contre cette volatilité de marché. Les prix de ces instruments sont généralement déterminés par les moteurs de l’offre et de la demande sur les marchés des options et des instruments dérivés. Ces moteurs sont eux-mêmes affectés par des facteurs tels que la volatilité réelle du marché, les prévisions de volatilité, le contexte macroéconomique et la spéculation.
Risque de conflit d’intérêts
Nous tenons à informer les investisseurs du fait que des parties liées au groupe de sociétés qui constituent BNP Paribas (le Groupe BNP Paribas) peuvent agir, notamment et sans exclusion, en tant que société de gestion, contrepartie du dérivé de gré à gré et dépositaire. Les investisseurs seront ainsi non seulement exposés au risque de crédit du groupe BNP Paribas, mais également aux risques opérationnels découlant de toute dépendance de la société de gestion. Les risques opérationnels liés à ladite dépendance potentielle sont en partie réduits du fait de la responsabilité conjointe de plusieurs entités juridiques ou divisions d’une même entité juridique du groupe BNP Paribas dans la mise en œuvre de la gestion du Compartiment et la conservation de ses actifs, par exemple. Chacune de ces entités juridiques ou divisions constitue une unité opérationnelle distincte, protégée par des systèmes d’information cloisonnée (« murailles de Chine ») et gérée par des équipes de direction différentes. Le dépositaire et la société de gestion se sont par ailleurs engagés à agir indépendamment l’un de l’autre dans leurs activités avec le Compartiment. Bien que des procédures de conformité exigent une réelle séparation des missions et des responsabilités entre les entités juridiques ou divisions d’une même entité juridique concernées au sein du groupe BNP Paribas, l’éventualité de conflits d’intérêts ne peut être totalement écartée.
Risque lié à l’utilisation d’instruments financiers dérivés
Même si le recours mesuré aux instruments financiers dérivés peut être bénéfique, les instruments dérivés comportent des risques autres, et dans certains cas plus importants, que ceux associés à des placements plus traditionnels. Ceci est une réflexion générale sur les facteurs de risques et problématiques notables liés à l’utilisation d’instruments dérivés que les investisseurs doivent comprendre avant d’investir dans un Compartiment.
Risque lié à la réplication physique d’un indice
La réplication physique implique la détention des titres sous-jacents qui composent l’indice, ou d’un échantillon représentatif de ceux-ci. La réplication physique est raisonnablement simple et transparente. Elle peut, dans certaines circonstances, permettre d’accéder à de nombreux indices généraux, sans s’exposer au risque de contrepartie accru lié à une réplication synthétique. Cependant, la réplication physique implique l’achat et la vente de composants de l’indice. Elle est donc intrinsèquement plus coûteuse que la réplication synthétique, et la tracking error peut également être plus élevée. Une réplication physique peut conduire à une réplication complète de tous les composants d’un indice ou à une réplication optimisée (par échantillon), cette dernière possibilité réduisant les coûts, mais au risque d’une tracking error supérieure.
Risque associé à la réplication synthétique d’un indice
La réplication synthétique utilise des instruments financiers dérivés tels que les swaps pour exécuter la stratégie d’investissement. Le Compartiment ne détient pas les titres sous-jacents de l’indice, mais s’appuie sur des swaps pour capturer la performance de l’indice. Des swaps Total return (ou non financés) ou entièrement financés peuvent être utilisés. Comme elle n’implique pas la détention physique des titres, la réplication synthétique d’un indice peut être un moyen d’accéder à des stratégies difficiles à mettre en œuvre, qui seraient autrement très coûteuses et difficiles par réplication physique. La réplication synthétique implique donc des coûts inférieurs à ceux d’une réplication physique. Cependant, elle engendre un risque de contrepartie. Si le Compartiment utilise des produits dérivés de gré à gré, il existe un risque (au-delà du risque de contrepartie général) que la contrepartie fasse défaut ou ne soit pas en mesure de remplir l’intégralité de ses obligations. Ce risque est cependant atténué par l’utilisation de garanties.